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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 13:14

L'histoire de l'Avent commence dès la fin du IV° siècle. Il existe à Ravenne, ville byzantine en Italie, en Gaule et en Espagne une préparation ascétique aux fêtes de Noël. Il y a dans l’église Gallicane de l’époque  un jeûne de trois jours par semaine. Cet aspect ascétique est sans doute lié à la préparation du baptême administré à cette époque à l'Épiphanie. Mais au XIIIème siècle cela disparaît.

               

A Rome,  l'Avent apparaît, plus tard, dans la seconde moitié du VI° siècle. C'est un temps de préparation sans doute, mais il est sans considérations ascétiques. Il fut réduit à quatre semaines et devient l'attente joyeuse de l'avènement du Seigneur, sans l'observance d'un jeûne. La pratique romaine s'impose à l’église Gallicane au VIII° siècle.                                  

 couronne-1.jpg

La liturgie de l'Avent comporte deux parties. La première est constituée par les trois premiers dimanches. Elle est consacrée à l'annonce du second avènement du Christ à la fin des temps. La deuxième partie est constituée par la semaine avant Noël, du 17 au 23 décembre.  Elle est plus directement ordonnée à la préparation de Noël et à l'attente de Noël. Le quatrième dimanche de l'Avent est une présentation des évènements qui ont annoncé la naissance de Jésus.

chasuble-v.jpg

                                                      Ma chasuble pour l’Avent

   

Dans la liturgie de l'Avent, les ornements (chasuble, étole, voile du calice, pendentif du pupitre de la parole) sont de couleur violette, comme pour le carême. Le violet est symbole de conversion et de préparation à la rencontre du Christ. Mais pour le troisième dimanche de l'Avent, dit "dimanche de gaudete" (réjouis toi), la couleur est le rose a fin de signifier l'attente joyeuse du chrétien. C'est analogue au quatrième dimanche de carême "dimanche de laetare". -

Toute décoration florale pendant l'Avent est interdite comme en Carême (sauf les dimanches Gaudete et Lætare et la vigile de Noël)

Les dimanches de l'Avent, comme en carême, on ne dit pas le gloria, mais on dit l'alléluia et on allume une nouvelle bougie   On utilise la symbolique des bougies au long des quatre dimanches du temps qui préparent Noël. Tous les dimanche de l'Avent on allume une nouvelle bougie  

 

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 16:19

Les enfarinés

 

enfarines.jpg

Le fameux village au fin fond de la commune limitrophe de l'Aveyron ou eu lieu les évènements des enfarinés  de 1801 a 1911 .Il ne reste malheureusement plus de traces de leur ancienne chapelle.

Le hameau de La Bécarie se présentait  comme  un grand plateau fertile soutenu d'un contrefort de rochers tumultueux qu'on eut pu croire prêts à plonger dans les eaux attirantes du Lot.

Un épisode important de la vie religieuse  débuta en 1801, à la signature du Concordat et qui perdurera jusqu'en 1929. En effet, Villecomtal fut " La Petite Rome " de " La Petite Eglise ". Ses adeptes étaient alors appelés " Les Enfarinés ".  En Aveyron, sous l’impulsion de Monseigneur Colbert de Seignelay, évêque de Rodez, la résistance à La Constitution Civile du Clergé fut active. La « Société Ecclésiastique » composée de prêtres réfractaires, dont à Villecomtal les abbés Delhom et Régis, fut une de ces cellules dirigées de Londres où l’évêque s’était réfugié.

En 1800, la nécessité de normaliser les relations diplomatiques avec le Vatican et de remettre de l’ordre dans l’Eglise de France se fit de plus en plus pressante et une négociation fut engagée entre Bonaparte, Premier Consul, et le cardinal Spina, envoyé spécial de Pie VII, pour aboutir en 1801 au Concordat promulgué à Paris en 1802.

Trente cinq évêques anticonstitutionnels, dont celui de Rodez, tous résidant hors de France, en refusèrent les dispositions et entrèrent en dissidence contre Pie VII qui leur demandait de démissionner. Ils se servirent de leurs réseaux pour lutter contre le Concordat et l’administration de leur diocèse par les nouveaux promus.

En Rouergue, de nombreux ecclésiastiques suivirent les consignes données par l’ex-évêque Colbert de Seignelay démis par le Vatican. A Villecomtal, les abbés Delhom et Régis se distinguèrent par leur zèle anticoncordataire au point qu’ils furent considérés comme les pontifes de « La Petite Eglise », autre nom donné à la dissidence du Rouergue.

Le rétablissement de la royauté en 1814/1815 et l’abolition du Concordat en 1905 ne changèrent pas l’attitude de « la Petite Eglise ».

Plus de 24 paroisses aveyronnaises et 3 dans le Cantal adhérèrent à ce mouvement.

 Leurs fidèles vinrent en grand nombre, jusqu’à un millier d’après les rapports de la police, assister aux messes célébrées à Villecomtal par l’abbé Delhom au lieu-dit « Le Taulan » et l’abbé Régis à « Los Topis ».

On les nommait « Les Enfarinés » car à l’instar des us de l’Ancien Régime, dont ils se réclamaient, sans pour autant qu’on puisse les considérer comme des royalistes avérés, les hommes dénouaient leurs cheveux qu’ils portaient longs et les poudraient avec de la farine (faute de poudre de riz) pour assister aux offices religieux.

Les femmes vêtues de noir, portaient un bonnet à mentonnière, un scapulaire autour du cou et un grand chapelet de buis autour de la taille.

Après le décès des  derniers prêtres de l’ancien régime, elles firent perdurer La Petite Eglise en organisant de pieuses réunions qui servaient de messe.

Le dernier fidèle en Rouergue est mort en 1929, dans un village voisin de Villecomtal en prononçant les dernières paroles « Soy Enfarinat »

enfarinés reliques

            Reliques que les enfarinés ont sauvé à la révolution de 1789 qu'ils avaient gardé dans leur chapelle.

 

Les cinq membres de la famille Malbert de la Bécarie ont été les derniers Enfarinés du Rouergue.

A partir de 1810, les enfarinés s’étiole, faute de prêtres. Les fidèles, observateurs stricts de la morale catholique, continuèrent leurs réunions du dimanche, leurs lectures pieuses, leurs longues prières. Ils se baptisaient eux-mêmes, n'entraient pas dans les églises et n'admettaient pas de prêtres au chevet de leurs malades. Les obsèques se déroulaient simplement au cimetière, présidées par le plus ancien des Enfarinés.

Cassaniouze eut le monopole de la persévérance, car la Petite Eglise y survécut jusqu'en 1911, année où Mgr Lecoeur, évêque de Sint-Flour, vint recevoir l'abjuration des derniers Enfarinés qui vivaient au hameau de la Bécarie. Signalons que la dernière survivante de ces convertis mourut en 1929, âgée de 88 ans.

Le curé de Cassaniouze en 1911 était l'abbé Gibial. Il publia en 1912 une histoire de la "Petite Eglise" remplie de détails pittoresques.

becarie1.jpg

                                                              Le Hameau de la Bécarie

Elle parle d'eux avec respect. Elle nous montre des photographies. Voici la cheminée dominée par un vieux crucifix. "C'est le Christ que priaient les derniers enfarinés. Il n'a pas bougé de là". A côté, la chapelle où ils faisaient leurs longues prières et où ils lisaient la Bible. Le dimanche, avec les domestiques, ils récitaient l'ordinaire de la messe, et le soir les vêpres. Durant tout le Carême, on ne mangeait ni viande, ni œufs. On ne se servait ni de beurre ni de crème. On faisait la soupe à l'huile et toute la famille jeûnait tous les jours jusqu'au Samedi Saint. Jamais on ne travaillait le dimanche, ni même aux fêtes supprimées par le Concordat.

Dans mon esprit, j'évoque la scène du 9 mai 1911, qui vit la rentrée dans l'Eglise de ces admirables réfractaires, dignes émules des religieuses et des messieurs de Port-Royal. Je crois voir la majestueuse figure de Mgr Lecoeur qui reçut l'abjuration des Malbert et qui leur donna le sacrement de Confirmation…

Peu à peu meurent ceux qui les connurent de près. Sœur Marie-Odile, religieuse de la Sainte-Famille à Aurillac, se souvient toujours de l'arrivée du bel évêque à la Bécarie et de la bénédiction qu'il lui donna avec son sourire inoubliable et sa bonté majestueuse. Quelques vieillards conservent le souvenir ému de Jeanne Malbert qui, chaque matin, venait, à jeun, à l'église de Cassaniouze, entendre la messe et communier. Sept kilomètres aller, Sept kilomètres retour, ne faisaient pas peur à cette convertie. Elle repose maintenant au cimetière du bourg avec les siens.

En Picardie le mouvement de la petite église portait le nom de l’église des puristes.

 

 

 

D'après le livre "Les Enfarinés" de Jean-Paul Desprat aux éditions du Rouergue.

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 19:54

Quand et comment installer sa crèche dans la maison

 

 

Il est d’usage d’installer sa crèche le premier dimanche de l’avent, ou pour la Saint Nicolas ou pour le dernier dimanche avant Noël.

Dans l'évangile de Luc, l'endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit "cripia" en latin, d'où est issu le mot "crèche". Par extension, la crèche s'apparente à l'étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.

En France, l'interdiction, faite pendant la Révolution de présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches dans les maisons.

 

Il faut lui trouver une place de choix dans la maison, puis aménager un décor qui la mettre en valeur. Quelques bûches de bois, de grosses pommes de pin, de la mousse, de la paille, des cailloux blancs ramassés à la plage l’été, composent un décor naturel. De la terre de bruyère, une ardoise peuvent composer le toit de la crèche. On peut aussi réaliser un petit mas provençal ou une grotte en papier rocher avec au sommet un ange et une étoile.

La crèche restera dans nos maisons jusqu’au 2 février, date de la présentation de Jésus au temple. Entre temps, les Rois mages sont arrivés le 6 janviers, jour de l’Epiphanie.

 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 08:36

Le 14 Août 1941, le père Maximilien Kolbe, religieux polonais, meurt au camp d’Auschwitz après avoir pris la place d’un prisonnier condamné à mort.

Témoignage de François Gajowniczeck la personne qu’il a sauvé :

« Le colonel Fritsche, commandant du camp, nous mit au garde à vous. Je me souviens très bien de ses paroles : Le prisonnier évadé depuis hier n’a pas été retrouvé. Dix d’entre vous vont mourir.

Il passa devant nous, nous fixa l’un après l’autre annonçant de temps en temps un numéro. Quand il s’arrêta devant moi, je compris que mon sort était réglé. Il dit simplement : 5659. J’étais dans la même file que Maximilien. Tout semblait finit, quand un numéro, le 16670 sortit soudain de la file. « Que veut ce cochon de Polonais ? »  Demanda Fritsche, très en colère. Kolbe répondit : «  je suis prêtre catholique plutôt âgé. Je voudrais prendre sa place, lui a une femme et des enfants » Stupéfait, le colonel ne savait que répondre : «  C’est un idiot de curé » et il ajouta simplement : «  D’accord ». Je fus refoulé dans ma file sans avoir le temps de dire quoique ce soit à maximilien. C’était la première fois, et aussi la dernière, que se produisit un cas semblable dans l’histoire d’Auschwitz ».

Les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé. Bien que la faim et la soif poussent les 10 condamnés à la folie de s'entretuer après quelques jours seulement, le père Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie au moyen de prières et d'oraisons. Après deux semaines de famine, seul le père Kolbe qui a soutenu et vu mourir  ses 9 compagnons, est encore miraculeusement en vie. La place venant à manquer, il est exécuté d'une injection le bras. Son corps est brûlé dans un four le 15 août (fête de l'Assomption de la Vierge Marie). François Gajowniczek qui survit au camp meurt en 1995.

Il est vénéré dans l'Église catholique sous le nom de « saint Maximilien Kolbe » et fêté le 14 Août. Canonisé comme martyr en 1982.

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 22:58

L’église Catholique Gallicane et la seconde guerre mondiale

 

L’église Catholique Gallicane a vécu des heures très tristes pendant la seconde Guerre mondial.

Monseigneur Giraud patriarche de l’église ne cesse de parler de confiance, de courage et de résistance.

Les nazis ont su très vite la position de l’église Gallicane. Le patriarche avait mis à la porte les collaborateurs venus lui proposer la restitution des églises détenues jadis en échange d’une prise de position en faveur de l’occupant nazi. En juin 1940 Monseigneur Giraud saborde le journal LE GALLICAN, il ne reparaîtra qu’a la Libération.

 

L’évêque de l’église Catholique Gallicane de Lyon, Mgr CHEVILLON est arrêté puis torturé par la milice, on retrouvera son corps le lendemain matin dans un fossé de banlieue.

 

A Paris l’église Catholique Gallicane est incendiée, sous les yeux de Mgr ADROT, son épouse se précipitera au milieu des flammes pour ramener le Saint Sacrement.

 

Monseigneur Gaston VIGUE, conseiller du patriarche est enfermé dans un stalag en Allemagne.

 Mgr VIGUE

 

Le père Jean BROUILLET, successeur de l’abbé JUNQUA (l’ami de sainte Bernadette) comme recteur de la chapelle de Bordeaux qui existe toujours de nos jours est lui aussi arrêté par la milice vers la fin de la guerre et condamné à mort. Il prédit à son juge que c’est lui qui serait fusillé, ce qui se passa en effet car entre temps la commune où il habitait fut libérée.

 

 Père Jean Brouillet

 

Le 18 juillet 1944 un décret parait au journal Officiel interdisant l’église Catholique Gallicane, ses archives et ses biens sont confisqués.

 

A la libération le général de Gaulle rend un hommage public à l’église Catholique Gallicane en déclarant que sa dissolution est «  Désormais enfuie dans la fosse commune de nos déshonneurs nationaux ».

 

Mais notre église aura gravement souffert de l’occupation nazie, systématiquement tout ce qui concerne l’église Catholique Gallicane fut détruit dans les bibliothèques et archives. C’est à l’état d’un petit groupe que l’église Catholique Gallicane se retrouve  à la libération, avec à sa tête un patriarche de 70 ans usé par 5 ans de guerre et de persécution contre notre église. Notre église ne s’en remettra  vraiment jamais.

  

De nos jours, les différentes juridictions  de l’église Catholique Gallicane font-elle encore  honneur aux noms prestigieux qui l'ont fondée et maintenue contre vents et marées, y compris durant l'Occupation, où elle participa tant et si bien au travail de la Résistance qu'elle fut citée à la Libération par le général De Gaulle ?

 

D’après le livre l’église Gallicane histoire et actualité de 1994. de Mgr Teyssot en vente sur le site Gallican.org

 

Abbé Olivier recteur des Gallicans de l’Aisne.

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 10:18

  

Le concile de Paris se tient le 10 octobre 614 dans la basilique Sainte Geneviève.

Il traite de la liberté des élections épiscopales, des privilèges ecclésiastiques et de l'inviolabilité des biens de l’Église ainsi que de la discipline et réunit 77 évêques ou archevêques et un abbé représentant 76 évêchés. Il est signé en premier par le primat de Lyon devant l’archevêque d’Arles, Florien, et celui de Vienne.

 

L’élection des évêques fut ainsi faite par le clergé et le peuple pendant les douze premiers siècles de l’Eglise. Cette forme fut autorisée en France par plusieurs conciles, notamment par le cinquième concile d’Orléans en 549, par un concile tenu à Paris en 614.

 

L’église Catholique Gallicane de nos jours respecte toujours ce concile et nos évêques sont encore élus par le clergé et les fidèles avant d'être sacrés validement dans la succession Apostolique.

 

A noter que des paroisses Gallicane existent toujours à Lyon et à Arles 14 siècles après.

 

Fichier:Le concile de Paris en 614.svg

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 11:12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

Saint Jean de Gerson né en 1363 à Rethel mort en 1429, théologien du concile de Constance, et auteur présumé de l'imitation de Jesus-Christ.

 

Portrait de Bossuet par Hyacinthe Rigaud
Monseigneur Bossuet (1627/1704) évêque de Condom puis de Meaux (précepteur du Dauphin fils de Louis 14). Auteur  de la déclaration sur les libertés de l'église Gallicane qui fixe la limite des pouvoirs du Pape.Cette déclaration du clergé de France, plus communément appelée Déclaration des quatre articles, fixe jusqu’à la révolution la doctrine des libertés de l’Église gallicane. Elle aura une énorme influence sur l’histoire de l’Église de France, de nos jours ces 4 articles sont encore la base de l'église Catholique Apostolique et Gallicane.
Abbé Grégoire (1750 1831) député à la révolution, anti esclavagiste, puis député à la convention, père de l'église constitutionelle, il devient évêque jureur, et le restera toute sa vie refusant de renier l'église Gallicane. Rentré au Panthéon en 1989.
Père Hyacinthe Loyson (1827/1912) Fondateur de l'église Gallicane Moderne (ami de Sainte Thérese de Lisieux)
L'abbé Julio ( Monseigneur Houssaye) 1844/1912, chef de l'église catholique Libre de France, très celèbre pour ses livres et pentacles. Il le père de tous les Gallicans d'aujourd'hui. Concécrateur de Monseigneur Giraud.
Abbé Junqua, (1821/1899) prètre Gallican, il fut l'un des premiers à cotoyer et à défendre saint Bernadette Soubirou à Lourdes. il fonda un journal le premier consacré aux apparitions de Lourdes : " Le rosier de Marie" où il publia des révélations authentiques  de sainte Bernadette. Il fut persécuté par l'église Romaine, plusieurs années de prison dont plusieurs mois pour port de la soutane. Puis suite au décret prèsidentiel autorisant l'exercice du culte catholique-gallican les persécutions s'arrêtent. IL fonde la chapelle saint  Jean Baptiste à Bordeaux fin XIXéme siecle. chapelle toujours en activité de nos jours, il meurt en 1899  en prononçant les mots suivants : "Junqua tu es prêtre pour l'eternité" 
Sa béatitude Louis-Marie-François Giraud, évêque gallican et archevêque d'Almyre patriarche de l’Église Gallicane (1876/1950)
Sa Béatitude  Monseigneur Bernard Isidor Jalbert-ville à gauche sur la photos entre la dame au chignon et Mgr Giraud. évêque gallican et archevêque d'Almyre patriarche de l’Église Gallicane de 1950 à 1957.
Sa Béatitude  Monseigneur Irénée Poncelin d'Eschevannes evêque et archevêque d'Almyre patriarche de l’Église Gallicane de 1966 à 1970.
Sa Béatitude  Monseigneur Patrick Truchemotte patriarche de l’Église Gallicane dite de Gazinet de 1975 à décembre 1986.
Monseigneur Pierrre Henri Dubois, Archêque-Primat actuel de l'église Catholique Gallicane de Belgique, un grand ami, un homme d'une grande valeur, au service de l'église depuis plus de 41 ans, de plus doublé un ecxellent talent d'écrivain.
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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 12:32

 

Louis-Marie François Giraud est né le 6 mai 1876 en vendée. Il est le fondateur de notre église : l’église Catholique Gallicane.

Il rentre comme frère au monastère de Fontgombault, en 1905 les religieux sont expulsés de l’abbaye suite à la loi de séparation, Louis Giraud rentre chez lui.

En 1907 le 21 juin,  il est ordonné prêtre par Monseigneur Vilatte archevêque Vieux Catholique. Il dessert plusieurs Chapelles et rejoint Monseigneur Houssaye (Plus connu sous le nom d’abbé Julio) évêque de l’église catholique indépendante. Il part pour la Suisse où il dessert plusieurs lieux de culte en tant que vicaire suivant les principe de l’abbé julio.

Peu avant sa mort  Monseigneur Houssaye, consacre le père Giraud évêque, le  21 juin 1911. (Il y a 100 ans). Il s’installe à La Mine dans le Puy de Dôme, où il dirige une communauté Catholique d’une vingtaine de familles.

En 1914 il est mobilisé et deviens aumônier militaire. Il est cité deux fois à l’ordre du jour pour avoir au péril de sa vie, ramené des blessés sous les balles ennemies.

A son retour au court d’un pèlerinage au Puy en Velay, il fait la connaissance de la Bonne Maman Mathieu (Qui est aujourd’hui connu sous le nom de Sainte Alphonsine) une femme doté par le ciel de dons de guérisseuse. On la consulté de très loin, très religieuse, elle passait de longue heures en prières, et faisait suivre ses consultations par des messes et des neuvaines.

Sur sa propriété à Gazinet en Gironde, elle fit construire une église. Elle demande à Monseigneur Giraud de bien vouloir desservir cette église, qui accepte. Le 15 février 1916 une association cultuelle est déclaré : L’église Catholique Gallicane. L’église orthodoxe Chaldéenne le fait Archevêque d’Almyre en 1919. Il est proclamé en 1928 Patriarche de l’église Gallicane.

 Bonne Maman Mathieu(Sainte Alphonsine)

 

Monseigneur Giraud en 1927

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 12:45

SAINT GOBAIN

 

Vers 670, vivait un homme né en Irlande, qui se livra dès sa jeunesse à la pratique de la vertu et l’étude des saintes lettres. Cet homme était Saint Gobain, ordonné prêtre pour Saint Fursi, il vient à Laon visiter l’église Saint Marie (futur Cathédrale de Laon), dont le glorieux renon s’étendait au loin, il demeura un certain temps dans l’abbaye Saint Vincent de Laon.

Mais amoureux de la solitude, Gobain résolut de fuit le monde et de se retirer dans un désert.

Pour cela avec un bâton, il partit et s’enfonçât dans la vaste forêt de Voas (aujourd’hui foret de St Gobain), Vers le soir pris de fatigue, il s’arrête sur une colline, du nom de Mont Erème (c'est-à-dire Mont inculte).

Il planta son bâton dans le sol et se coucha sur les feuilles mortes, afin de se reposer et de reprendre sa route le lendemain.

Il s’éveilla à l’aube du jour, et s’apprêta à reprendre la route à la recherche d’un lieu solitaire pour construite un hermitage.

Mais au moment ou il voulu reprendre son bâton, une source abondante s’échappa du trou, formé par la pointe de son bâton

A la vue de ce miracle, Saint Gobain, reconnu que ce lieu était destiné de Dieu, et il résolut de si arrêter.

Il construit une cellule et un oratoire qu’il dédiât à Saint Pierre sur le terrain donné par le roi Clotaire III qui toute sa vie ne cessa d’honorer le Saint homme. Cet endroit pris le nom de Mont de l’ermitage, et garda  ce mon toute la vie du Saint. Plus tard on construisit à cette endroit l’église de Saint Gobain qui porte toujours le nom de Saint Pierre, on enferma cette source dans une crypte, ou chapelle souterraine parfaitement conservé (elle se visite encore de nos jours au journée du patrimoine et la source coule toujours).

Saint Gobain se livra à la prière, et à la conversion des peuples voisins, composés dit l’histoire de personnes barbares et farouches.

Mais ses prédications, au lieu de porter ces fruits qu’il en attendait, aigrirent ces hommes sauvages, et un jour le 20 juin 670, entrant dans a l’improviste dans la retraite du Saint, qui priait, ils lui tranchèrent la tête. Gobain fut enterré dans l’oratoire, future église. Des bruit se rependirent, que de nombreux miracles se faisait journellement, autour de son tombeau, ce qui attirent une immense foule de pèlerins pour faire des dévotions  au Saint.

Ce pèlerinage, donna naissance petit à petit à une petite ville au milieu de la foret qui pris le nom du Saint vénéré, c'est-à-dire Saint Gobain. Un prieuré d’hommes y fut construit puis le sir de Coucy il construisit un grand château fort. Le crâne du saint était encore présent il y a peu dans un magnifique reliquaire dans l’église de Saint Gobain, hélas volé il y a quelque année et jamais retrouvé. Le reste des reliques fut perdu aussi pendant les guerres.

 

L'église construite sur le tombeau du saint :

 

 

 La crypte après la guerre de 1914 au fond la porte de la source miraculeuse.

 

 

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 16:28

L’évêque Gaudry de Laon

 

 

 

Les évêques de Laon, ducs et pairs du royaume, avaient le privilège de porter la sainte ampoule au cours de la cérémonie du sacre des rois de France.

  

Gaudry  est élu évêque de Laon en 1106 par le chapitre de la cathédrale et succède à Enguerrand de Laon, fils d'Albéric II, issu de la noble famille des sires de Coucy, archidiacre de Soissons avant d'être évêque.

 

D'origine  Normande, Gaudry figure parmi ceux qui entoure Henry Ier, roi d'Angleterre. Devenu son chapelain, voire son chancelier, il participe en septembre 1106 à la bataille de Tinchebray  (La bataille de Tinchebray en Normandie, entre des troupes Henry Ier, roi d'Angleterre, et celle du duc de Normandie, son frère aîné Robert Courteheuse. Cette bataille s'est soldée par une victoire décisive du roi d’Angleterre, qui lui permit de rattacher la Normandie à l'Angleterre, ce qui n'était plus le cas depuis la mort de leur père Guillaume le Conquérant en 1087. La Normandie restera une possession de la couronne d'Angleterre jusqu'en 1204), où il fait personnellement prisonnier Robert Courteheuse.

Fort de l'appui du souverain anglais, et quelques semaines après Tinchebray, Gaudry est élu évêque de Laon mais comme il n'était que Sous-diacres de l'église de Rouen, son élection est particulièrement contestée. Gaudry intervient alors auprès du pape Pascal II, lequel, venu en France consulter le roi de France, confirme son élection au cours d'un synode tenu à Langres. Gaudry reçoit l'onction pontificale en toute hâte dans l'église Saint-Ruffin.

Arrivé à Laon, Gaudry se révèle cupide, violent et envieux. Il devient co-régent du pouvoir royal du domaine de Laon avec Gérard de Quierzy, châtelain royal, avoué de l'abbaye Saint-Jean de Laon, et aussi protecteur de l'abbaye Saint-Vincent.

Suite à une querelle, il décide de faire assassiner Gérard de Quierzy qui venait de l'injurier. Afin que les soupçons ne soient portés sur sa personne, Gaudry part pour Rome quelques jours avant l'exécution du meurtre. En janvier 1110, Gérard de Quierzy est assassiné alors qu'il était en prières dans la cathédrale de Laon.

Cependant, l'opinion générale accusant ouvertement l'évêque qui était encore absent, le roi Louis VI, persuadé de la culpabilité de Gaudry et de sa destitution par le pape, s'empresse de dépouiller le palais épiscopal de tous ses biens. Mais celui-ci, revenu réhabilité et chargé de cadeaux, lui oppose bulles et écrits pontificaux sommant le roi de lui rendre ses biens.

 

En 1111, l’évêque Gaudry, homme sans conscience s’amusait à faire torturer par son esclave noir les habitants de Laon qui lui déplaisaient. Pendant une absence de leur évêque, les bourgeois de Laon obtinrent une charte. Mais Gaudry voulut la déchirer et, pour avoir l’appui du roi Louis, il lui promit une somme d’argent.

Gaudry se mit en devoir de percevoir sur les bourgeois l’argent qu’il avait promis au roi, exigeant que chacun payât, pour la destruction de la commune, autant qu’il avait payé pour avoir la charte. Les boutiques se fermèrent. Ce n’était plus de la colère, mais une rage de bêtes féroces qui soulevait ces gens ; ils conspirèrent la mort de l’évêque. Gaudry averti ne voulut pas croire au danger. A l’abbé Guibert de Nogent, qui le suppliait d’apaiser toutes ces colères, il répondit : « Que pensez-vous donc que ces gens puissent faire ? Si Jean, mon esclave, tirait par le nez le plus redoutable d’entre eux, le pauvre diable n’oserait pas même faire un grognement ! ».

Le lendemain, vendredi de Pâques, tout à coup un grand tumulte éclate dans la ville. Des bandes armées d’épées, de haches, de massues et de lances donnent l’assaut au palais de l’évêque. Gaudry, secondé de quelques hommes d’armes, se défendit en faisant pleuvoir, sur les assaillants, des pierres et des flèches.

A la fin, sentant la partie perdue, il prit l’habit d’un des domestiques, s’enfuit dans le cellier et se cacha dans un tonneau dont un fidèle serviteur boucha l’ouverture. Mais des bourgeois, fouillant partout, découvrirent l’évêque. Ils le tirèrent de là par les cheveux, le traînèrent dehors et tant, qu’il suppliait et promettait de grosses sommes pour qu’on lui laisse la vie, l’un des insurgés, d’un coup de hache lui fit sauter la cervelle, tandis qu’un autre lui fendait la figure en travers.

D’après Guibert de Nogent.

 

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